Susan Sarandon, la grande dame

Je regardai un dvd l’autre soir, « Bernard et Doris », un film de Bob Balaban, sorti en 2005 qui raconte la rencontre improbable entre une héritière richissime fantasque – sa majesté Susan Sarandon- et un majordome irlandais et alcoolique – Bernard, alias Ralph Fiennes. Le film est agréable, évidemment très bien joué (possible qu’il en soit autrement avec un tel cast ?) mais comme on dit quelque part, il ne casserait pas trois pattes à un canard. Pourtant ce film est à voir absolument. Son charme ne réside pas tant dans l’histoire que dans le talent de la Sarandon. Après l’avoir visionné deux fois, j’ai couru sur wikipedia pour vérifier l’âge de notre diva. 70 ans, cette année. Ouille ! Et j’ai pensé : comment survivrons-nous à la Sarandon ? Privé de sa présence, de son aura, le monde, sera moins beau, moins généreux. Je ne dis pas, je ne pense qu’elle pourrait casser sa pipe dans les prochains mois. Mais il faut accepter que les plus belles étoiles s’éteignent un jour. Et cette pensée, quand elle touche Susan Sarandon, me peine profondément. Cette grande dame du cinéma possède une âme. Elle est habitée. Chaque plan de la caméra sur ses grands yeux le montre clairement. Cette femme a des choses à nous dire ; elle est là pour nous éclairer. On ne peut évidemment s’intéresser à Sarandon l’actrice sans se pencher sur Susan l’activiste. Elle a été de tous les combats, n’a jamais craint de faire des choix qui auraient pu nuire à sa carrière : son intégrité est exemplaire. Susan Sarandon est une grande dame. De celles que j’aimerais rencontrer, avec qui j’aimerais discuter autour d’un thé. Si quelqu’un la connaît, il pourrait lui passer mon numéro de téléphone,  ou au moins l’adresse de ce blog, please ?

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